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« Il va falloir se passer des règles de l’OMC »
17/10/2011 15:14
Jacques Sapir, économiste et auteur de « La démondialisation »*, défend la politique prônée par Arnaud Montebourg lors de la primaire socialiste.
Jacques Sapir : Ils sont assez nombreux. Depuis une vingtaine d’années, la mondialisation compresse les salaires, d’abord des ouvriers, mais, par ricochet, d’une partie importante de la population. Elle est aussi largement responsable du découplage entre les rémunérations et la productivité, ce qui est une des causes du chômage. Ensuite, la mondialisation a pour effet d’affaiblir les normes écologiques et sociales. Un pays ou un groupe de pays peut bien se doter de normes exigeantes, cela profite à ceux qui ne les respectent pas. Ce raisonnement peut être étendu à la protection sociale : dans les années 70, certaines personnes, comme M. Denis Kessler (ancien vice-président du Medef, NDLR), ont même explicitement dit que l’ouverture avait pour but de démanteler le système social. La mondialisation a enfin des effets très pervers sur les travailleurs du tiers-monde, avec des délocalisations massives d’activités extrêmement polluantes dans ces pays. Du coup, le taux de mortalité est en train d’augmenter !
Cela ne concerne qu’une petite partie de la population. C’est pourquoi il faut distinguer le salaire moyen du salaire médian (salaire tel que la moitié des salariés de la population considérée gagne moins et l’autre moitié gagne plus, NDLR).
Ce n’est pas le protectionnisme qui a déclenché la crise des années 30, mais l’inverse. À l’époque, la chute du commerce international a été provoquée avant tout par l’effondrement des marchés intérieurs de chaque pays et, dans une moindre mesure, par l’assèchement des liquidités internationales, notamment pour les compagnies d’affrètement maritime. Bien sûr, la prise de mesures protectionnistes peut déclencher des mesures de rétorsion. Mais ce n’est pas crédible de croire que, par exemple, les Chinois vont prendre le risque de n’acheter que des Boeing par rétorsion contre les Européens. Tout simplement parce qu’ils n’ont pas intérêt à voir émerger un monopole américain dans l’aéronautique civile d’ici quelques années… Nous vendons aussi beaucoup de produits de luxe aux Chinois. Et paradoxalement, plus ils sont chers, plus ils en achètent…
Non, les mesures de démondialisation ne doivent s’appliquer qu’à certains pays et à certains produits. Je n’ai jamais défendu le principe de droits de douane uniformes. Prenons l’exemple chinois. Il faut taxer plus les importations de matériel électrique, car la productivité de la Chine dans ce secteur est égale à environ 60 % de la productivité des pays au coeur de l’Europe quand les salaires plafonnent à 10 % ! En revanche, dans le domaine de la chimie lourde, où la productivité chinoise est de 20 % de celle de l’Allemagne et les salaires de 10 %, il n’y a pas de raison d’augmenter les droits de douane. Leur hausse ne vise qu’à compenser des avantages sociaux et écologiques indus. Mais les droits de douane ne doivent pas uniquement concerner les pays du tiers-monde. Certains pays de l’Union européenne sont aussi concernés. En Slovaquie par exemple, les salaires horaires sont trois fois moins élevés qu’en France, alors que la productivité slovaque atteint les deux tiers de la productivité française ! Les Slovaques auraient dû faire augmenter les salaires, et ils ne l’ont pas fait… Et tout ça, alors même qu’ils ont adopté l’euro… En revanche, les pays trop pauvres pour se payer une protection sociale ou une production écologique ne seront pas taxés.
Il va falloir se passer de ces règles.
Absolument. L’OMC est morte, elle n’arrive pas à conclure le cycle de Doha entamé en 2004… D’une certaine manière, l’OMC est maintenue en vie artificiellement.
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À supposer que cela soit possible de mener une politique protectionniste, ne risque-t-on pas de relocaliser en France uniquement des activités à faible valeur ajoutée, comme les assemblages de pièces automobiles ?
Pas du tout. Les effets de la mondialisation se font sentir même dans les activités à très forte valeur ajoutée. Dans les biotechnologies, la balance commerciale des États-Unis avec la Chine est déficitaire. Pour des raisons de coûts, les Américains font fabriquer les produits dont ils ont les brevets en Chine. Mais le flux de revenus engendré par les royalties payées sur leurs brevets est inférieur aux productions de biotechnologie chinoise. Il faut arrêter avec l’idée que les pays développés gardent les productions à forte valeur ajoutée et les pays émergents uniquement le bas de gamme. C’est complètement faux.
* La démondialisation , Seuil, avril 2011, 19,50 euros.
http://www.gaullisme.fr/2011/10/14/omc-sapir/
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Féérie socialiste et novlangue du progrès
17/10/2011 14:46
La primaire socialiste s’achève et l’on oscille déjà entre nostalgie et soulagement. Et pas seulement parce que cette séquence politique inédite nous aura familiarisés avec le novlangue du progrès.
Nostalgie, parce que nous nous sommes attachés aux figures de proue de cette « révolution citoyenne ». François, Martine, Ségolène ou Arnaud ont su imposer un « processus résolument moderne » et une « autre façon de faire de la politique ». Dans une optique « collective et participative » visant à « remettre l’électeur au centre du système », ils sont parvenus à susciter « l’implication responsable » de 2,7 millions de français.
Nous éprouvons aussi du soulagement. Faisant mentir les prophètes de malheur, et évitant avec brio « le piège de la cacophonie », les caciques socialistes se sont immédiatement rangés derrière leur champion, communiant dans la joie œcuménique « des idées et des rêves ». Voici donc venu le temps du « rassemblement des forces de progrès ». François Hollande aura besoin de toutes les bonnes volontés pour insuffler au « peuple de gauche » un « désir d’avenir » et une "éthique du dialogue".
En prenant massivement part à la primaire « citoyenne », militants et sympathisants ont en effet exprimé leur volonté de « changer la vie ». Voici donc les socialistes devant un défi historique. Car, comme le disait le généticien Axel Kahn, soutien de Martine Aubry, « réenchanter le progrès c’est le refonder ».
« Quand donc la politique prendra-t-elle en considération l'immense besoin d'amour de l'espèce humaine perdue dans le cosmos ? » se demandait Edgar Morin dans une convulsion poétique. Il semble bel et bien que ce temps soit advenu, ce temps de « l’espérance » et de « la magie du changement », qui sont bien sûr « à réinventer ».
Coralie Delaume
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François Hollande, candidat à l’alternance
17/10/2011 11:41
La victoire de François Hollande est assez logique. Largement arrivé en tête dimanche dernier, il a également rallié l’ensemble des candidats qui ne sont pas parvenus au second tour, obtenant même le soutien de Ségolène Royal et même si Arnaud Montebourg s’est contenté d’une déclaration a minima. A l’inverse, Martine Aubry est restée isolée et qui plus dans une attitude assez agressive avec son concurrent, qui ne semble pas lui avoir réussi au final.
Si elle avait réuni plus de 45% des voix, alors son offensive aurait démontré une certaine efficacité. En revanche, Jean-François Copé a bien fait sentir qu’il allait utiliser les arguments fournis par les aubrystes pour s’attaquer au candidat du PS en 2012. Et il faut dire que ces derniers jours, l’ancienne première secrétaire a fourni de nombreuses munitions qui seront utiles à l’Elysée comme à l’UMP. Rien que pour cela, elle mérite bien sa défaite.
Malgré tout, François Hollande va se présenter comme le favori de l’élection de 2012. Même si cette position lui imposera une grande humilité devant le destin de la plupart des favoris de l’automne, il ne faut pas oublier que le président de la République sera également le candidat du passif dans six mois et les dix années d’opposition du PS constituent un contexte favorable. Il est suffisamment consensuel pour rallier la grande majorité de Français opposée à Nicolas Sarkozy.
Et après tout, on peut se demander s’il ne s’agit pas du meilleur candidat (voir même, après 2012, du meilleur président) pour permettre enfin l’émergence d’une véritable alternative. En effet, chaque jour, les circonstances font que l’émergence d’une véritable alternative devient possible. Mais il faut également que le contexte politique soit favorable. Après dix ans de droite, il n’est peut-être pas un mal que le PS gagne pour montrer qu’il ne propose pas d’alternative.
En effet, outre les circonstances, il faut que, comme en 1958, les Français constatent que la classe politique traditionnelle n’est pas capable de régler les problèmes du moment, qui est la crise économique. Après l’échec de Nicolas Sarkozy, il faudra sans doute malheureusement que le Parti Socialiste échoue pour que nos concitoyens se décident à balayer l’UMP et le PS et tentent alors une véritable alternative, qui pourra alors être portée par Nicolas Dupont-Aignan.
Voici le long chemin qui nous attend. Bien sûr, une accélération des évènements reste possible, si la Grèce décidait par exemple de sortir du carcan européen que ses dirigeants acceptent encore aujourd’hui. Bien sûr, l’élection du delorien François Hollande, pilier de la pensée unique, serait paradoxale, même ce serait sans doute le chant du cygne de certaines idées, avant qu’elles soient définitivement renvoyées dans les poubelles de l’Histoire.
Laurent Pinsolle
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François Hollande candidat du PS. Et le vainqueur est... le bipartisme !
17/10/2011 11:24
Les primaires socialistes accouchaient ce soir de leur vainqueur, et c'est finalement le plus interchangeable des deux candidats qui l'emporte.
En effet, François Hollande était non seulement parfaitement interchangeable avec Martine Aubry, mais il l'est également avec Nicolas Sarkozy !
Mondialisme, fédéralisme européen, défense de l'euro monnaie unique, promotion d'HADOPI et droit d'ingérence sont autant de points communs entre les deux hommes.
Les primaires se révèlent donc avoir été un processus particulièrement pervers. En effet, on ne pouvait que se réjouir de voir les Français s'enflammer pour le débat politique et se déplacer massivement vers les urnes (n'en déplaise à Caliméro Copé). Mais au final, c'est un éléphant du parti, un homme qui défend les idées du passé et qui est issu de la génération qui a tout échoué qui l'emporte.
La primaire socialiste aura donc écarté tous les candidats alternatifs pour consacrer le plus politiquement correct de tous ! Le tout en offrant une illusion de diversité démocratique grâce aux belles campagnes de Valls et Montebourg notamment.
Pas étonnant que ce processus de primaires soit un grand classique américain, puisque le bipartisme règne en maître aux Etats-Unis et que la politique s'y résume à un jeu de rôle entre quelques clientèles bien identifiés.
Nous aurons donc en 2012 un affrontement stérile entre deux candidats qui seront d'accord sur l'essentiel, mais qui feront semblant de s'écharper sur l'accessoire. Un jeu dérisoire qui je le crois exaspère de plus en plus nos concitoyens.
Alors n'en doutons pas, l'élection présidentielle à venir nous réserve de belles surprises. Mais il ne faudra pas regarder du côté de l'UMP et du PS pour les trouver !
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Fran%C3%A7ois-Hollande-candidat-du-PS.-Et-le-vainqueur-est...-le-bipartisme-%21
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NDA en Meurthe-et-Moselle le 19 octobre
17/10/2011 11:20
Nicolas Dupont-Aignan sera en déplacement en Meurthe-et-Moselle le 19 octobre prochain.
Il en profitera pour rencontrer les adhérents et sympathisants du département.
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